Aidance et pauvreté féminine

Lorsqu’une femme devient aidante, elle s’engage dans un rôle essentiel mais invisibilisé, qui pèse lourdement sur ses finances.

Selon la Fondation des Femmes, dans son rapport Le coût d’être aidante, cette charge impacte directement l’emploi et les revenus des femmes concernées.


Un système qui appauvrit les aidantes


Aujourd’hui, les solutions proposées aux aidantes semblent plus les enfoncer dans la précarité qu’alléger leur fardeau :


  • Prendre des congés : cela signifie une perte de revenus directe.
  • Passer à temps partiel : cela réduit le salaire et les droits à la retraite.
  • Quitter son emploi : c'est la voie la plus risquée vers l’appauvrissement.


Résultat : trop de femmes se retrouvent en difficulté financière après avoir consacré des années à prendre soin d’un proche, sans compensation suffisante.


Des solutions plus ambitieuses sont nécessaires


Face à cette réalité, les entreprises et l’État doivent aller au-delà des mesures symboliques comme le don de jours de congés. Il faut :


  • Maintenir les aidantes en emploi, en évitant les ruptures de carrière.
  • Proposer un aménagement du temps de travail digne, qui ne soit pas un piège vers le temps partiel forcé.
  • Créer un vrai soutien financier, pour que l’aidance ne soit plus synonyme de précarité.


Loin d’être un simple choix, rester en activité est souvent une nécessité pour préserver son indépendance économique. Tant qu’aucune réforme sérieuse ne sera engagée, les femmes aidantes continueront à payer le prix fort de leur engagement.


Et vous, que pensez-vous de la situation des aidantes ?


A ecouter aussi, mon épisode de podcast sur le sujet.


christelle.evita@conseil-aux-aidants.com

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